Vos TER plus sûrs avec les gendarmes réservistes

Améliorer la sécurité dans les TER des Hauts-de-France par la présence de gendarmes réservistes, ça marche ! Voilà pourquoi la Région a décidé de poursuivre en 2019 cette initiative, lancée à titre expérimental en juillet 2018.

170 patrouilles prévues

Depuis cette date, déjà plus d'une centaine de patrouilles ont été mises en place (une patrouille étant composée de trois à quatre militaires) à travers le territoire, en complémentarité avec les effectifs de la Sûreté ferroviaire (la SUGE). Un bilan partiel établi fin 2018 a confirmé des effets positifs sur la sécurité dans les trains et les gares, sur les lignes jugées sensibles, et la bonne répartition des effectifs entre gendarmerie et Sûreté ferroviaire.

Une convention va prolonger ce dispositif pour l'année 2019. Celle-ci prévoit d'accroître les effectifs à hauteur de 170 patrouilles. Le financement comprend également des heures de formation de ces personnels aux spécificités du milieu ferroviaire (prévention des risques, connaissance des règles de circulation, police ferroviaire, etc). Dans l'Oise particulièrement, une quarantaine de patrouilles (renforcées par un militaire d'active) est également prévue.

La vidéoprotection s'étend encore

Dans le même temps, les efforts se poursuivent en faveur de la sécurisation des abords des gares. La halte TER de Nieppe est ainsi parmi les dernières à avoir bénéficié d'un accompagnement de la part de la Région. L'installation de caméras y sera opérationnelle fin mars 2019. Au total, depuis la décision prise en 2016 d'accompagner le déploiement de ce genre de dispositifs de sécurité, plus de 200 caméras doivent être installées à travers les Hauts-de-France. L'investissement de la Région s'élève à près de 2,8 millions d'euros.

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