Roissy-Picardie : participez à l’enquête publique

Attractivité, qualité de vie et environnement. Ce sont les trois arguments majeurs avancés par les acteurs politiques mobilisés autour du projet de liaison ferroviaire Roissy-Picardie. À l’horizon 2025, une nouvelle voie de 6,5 km raccordera la ligne Paris-Creil-Amiens à la gare de Roissy TGV. Grâce à cette liaison ferroviaire, Roissy ne sera plus qu’à 22 minutes de Creil au lieu d’1h10 actuellement.

Tous mobilisés

"La Région et les collectivités locales financement largement ce projet (à hauteurs de 105 millions d’euros pour la Région), a rappelé le président de Région lors d’une conférence de presse organisée à Amiens le 19 février avec les acteurs politiques et économiques du territoire mobilisés autour de ce projet. La liaison Roissy-Picardie répond à un enjeu d’intérêt pour l’ensemble des Hauts-de-France. Et nous voulons montrer que c’est aussi l’intérêt du Grand Paris."

Ce projet a plusieurs vocations : faciliter la vie des navetteurs, bien sûr mais aussi attirer davantage de gens à venir s’installer en Hauts-de-France et notamment des investisseurs et des entreprises. "La date maximum c’est fin 2025, a ajouté le président de Région. Depuis un an, le calendrier est strictement respecté. Nous voulons que le projet aille au bout et dans les temps."

Attractivité, qualité de vie et environnement

"C’est un projet très important auquel nous tenons", a confirmé Nadège Lefèbvre, présidente du Conseil départemental de l'Oise. "Vital pour améliorer le quotidien de ceux qui souhaitent se rendre à Roissy, a ajouté Jean-Claude Villemain, président de la Communauté d’agglomération Creil Sud Oise. Avec cette liaison, le temps de trajet va être divisé par trois. Il y a aussi une dimension environnementale forte dans ce projet. Pensez au nombre de voitures en moins."

Pour Alain Gest, président d'Amiens Métropole, "c’est LE dossier d’attractivité qui nous manque. Le TGV et les TER vont arriver dans un quartier en pleine renaissance à Amiens. Avec la période de confinement que nous connaissons, il y a des gens de la région parisienne qui s’intéressent à des villes situées à 1 heure de Paris. Et pouvoir leur dire que nous serons reliés en TGV à la capitale est primordial."

L’enquête publique est lancée

Après une phase de concertation préalable en 2019, une nouvelle étape de ce projet est franchie avec la mise en place de l’enquête publique offrant à chacun une opportunité de s’informer sur les avancées du dossier et de communiquer ses remarques.
Cette enquête, qui se déroulera du 23 février au 6 avril, porte d’une part, sur l’utilité publique des acquisitions et travaux nécessaires à la réalisation du projet sur les communes d’Amiens, Chantilly, Le Mesnil-Amelot, Tremblay-en-France, Chennevières-lès-Louvres, Epiais-lès-Louvres, Fosses, Marly la Ville, Saint-Witz, Vémars et Villeron, et d’autre part, sur la mise en compatibilité des Plans Locaux d’Urbanisme de Chantilly, Chennevières lès Louvres, Marly la Ville, Vémars et Villeron.

Pendant cette période de consultation, le public pourra prendre connaissance du dossier d’enquête publique et consigner ses observations et propositions sur internet, sur les registres disponibles dans chacun des lieux d’enquête ou par courrier à la Sous-préfecture de Sarcelles.

Comment participer ?

Pour déposer une observation sur le registre dématérialisé, c’est ici 

Par mail roissy-picardie@enquetepublique.net

Par courrier à la Sous-préfecture de Sarcelles, 1 boulevard François Mitterrand 95200 Sarcelles, à l’attention du président de la commission d’enquête.

L’enquête est ouverte dans les communes suivantes : Amiens (Somme), Chantilly, La Chapelle-en-Serval, Orry-la-Ville (Oise), Le Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne), Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) et Chennevières-lès-Louvres, Epiais-lès-Louvres, Fosses, Marly-la-Ville, Saint-Witz, Vémars et Villeron (Val d’Oise). Retrouvez les dates et heures des permanences ici 

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