"Il y aura un problème à résoudre à la rentrée". Le vice-président régional aux Transports Franck Dhersin, lucide, préfère prévenir. Chargée du transport scolaire hors agglomérations, la Région Hauts-de-France constate une pénurie de conducteurs de cars - environ 400 actuellement - et d’une vingtaine de mécaniciens chez les opérateurs de transport du territoire.
Le problème est d’ampleur nationale : il manque 8 000 conducteurs à l’échelle de toute la France. Cela s’explique en partie par des absences d’effectifs depuis la période Covid-19, des changements d’orientation professionnelle, des difficultés de recrutement sur ces métiers en tension qui impliquent des horaires spécifiques (aux heures de conduite le matin et le soir) et peuvent nécessiter de trouver un second emploi en complément.
[Conférence de presse] Il manque 400 conducteurs de cars scolaires et interurbains et 20 mécaniciens pour la rentrée de septembre en #hautsdefrance !
Pour éviter que des élèves se retrouvent sans moyen de se rendre à l'école, la Région a décidé de réagir vite et concrètement. pic.twitter.com/zEWFp299cS
— Région Hauts-de-France (@hautsdefrance) July 28, 2022
Dans les Hauts-de-France, différentes mesures ont été engagées par la Région :
Le réseau de cars scolaires géré par les Hauts-de-France, c’est 212 000 enfants à transporter chaque jour, 16 000 points d’arrêt et 2 300 établissements scolaires desservis, équivalent à 220 000 km par jour pour les 2 500 véhicules quotidiens et 3 650 conducteurs.
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